Reportage de İsmail Güner avec le poète Yusuf Ter
- Qui est Yusuf Ter ?
- je suis né en 1970 dans le village de Imran de Kozakli. Comme tous les enfants de mon village j’ai vécu et j’ai fait mes étude jusqu’à 1979 dans mon village natal, puis je suis venu vivre auprès de mon père qui vivait en Suisse. J’ai continuer mes études j’ai fait du dessin, j’ai travailler, travailler, travailler.
-Pouvez-vous nous parler de votre passion pour la poésie
- mon beau ami comme je viens de dire, j’ai continuer a lire dans la difficulté qui s’imposer à ma vie d’immigré, la poésie a pris une place important dans ma vie puis m’accompagne toujours. Quand j’avais 14 ans, un jour je me suis procurer le livre d’ Ahmed Arif et quand j’ai lu son poème Hasretinden parangalar eskittim ( par amour pour toi j’ai usée des chaines)
Bien assis dans mon jardin, m’a pris une envie irrésistible d’écrire. Je veux bien partager avec vous le première poème que j’ai écris en 1984.
Un enfant
Un enfant
Creusais la terre avec ses mains
Plus il grattais plus des cailloux faisais face
Un enfant d’un mètre cinquante
Jusqu’a son niveau il avait creuser la terre
La terre qu’il avait creuser était de sa taille
Il n’avait pas changer
Il se cherchais en lui-même…
C’est le première poème dans le quelle je parle de mon enfance. Enfant j’avais quitter les miens. Face a difficulté de s’y faire a cette vie nouvelle et moderne parfois on se refugie dans l’enfance et le ressentis, se fait voir sur papier.
- C’est comme ça que vous avez commencer à écrire ?
Quand à l’écriture, d’abord tu fais connaissance avec le milieux avec l’environnent puis le loin et lointaine t’attire puis t’interroge tes condition et ce pourquoi de l’immigration. A l’époque il y avait la chaine ZDF. Des chaines régionale étais au nombre de 5 ou 6 et une fois par semaine il y avait des diffusions en Turque. Regardant les images de pays on se vois on se crois là ou l’objectif est pointer. Dans la semaine mon père acheter des journaux quatre jour sur sept il lisait, puis il nous fessais lire les articles les plus important et les réflexions des journalistes. Avec l ‘âge j’été devenu plus curieux. Ma famille voté à gauche, mon grand père été élut deux fois mère de village en se présentant avec le CHP. Mon grand père ainsi que les filmes de Yilmaz Guney puis le roman de Yasar Kemal Memed le mince, ont jour une rôle très important dans vie, m’ont inspirer pour écrire. Peur qu’on se moque de moi je caché ce que j’avais écris. En 1989 j’ai fait connaissance avec Nihat Beram. Il m’a beaucoup aidé aussi bien en écriture que politiquement, il m’a permis d’avancer.
- Avez-vous étais influencer par d’autre poèmes si oui quelle étais leurs portées ?
Quand mon père nous a fait venir en Suisse, je n’ai pas pu continuer mes étude mais j’ai lut pendant cinq ans je lisais tous ce que je trouvais. J’ai lu Ahmed Arif, Nazim Hikmet, Nihat Berham. Puis j’ai connu personnellement des poètes tel que Harun Yigit, Ilhami Aslantas, Ali Turali ( kul sefili), ils son peu connu, ils sont nos poètes qui se sont exprimer sur la vie, sur notre vie notre pays. Bien sur que j’ai étais influencer par eux et j’appris d’eux. En les lisant, en les connaissant de près et discutant avec eux ma façon de voir les choses, ma façon de regarder le monde a changer en choisissant le thème de ma poésie pour un monde plus juste, cela ma permis de prendre ma place.
-Comment choisissiez-vous le thème ou quelle est la source de votre poésie ?
Ma poésie prend sa source au sujet de tous qui concerne l’humanité entier. Auprès des opprimées.
Nous vivions dans un monde d’opprimé et oppresseur si on reste silencieux et indifférant c ’est comme si nous justifions cette injustice mais si nous sommes sensible on ressent au plus profonds de nous ceux que ces peuples opprimés peuvent ressentir. Alors on devient leurs voix réel et un poète socialiste. Quelque soit leurs couleurs et croyances on se sent auprès eux, je suis un de leurs voix je suis sensible a tous ce qu’il peuvent ressentir et endurée c’est d’eaux que parle ma poésie.
- A votre avis quelle méthode doit utiliser un poète?
Il doit être éducatif, dompteur, sensible et la voix du peuple, le poète du peuple.
- Pourquoi vous avez nommé votre premier livre « la poésie est l’œil d’aveugle » ?
Oui, c’est bien le nom de mon premier livre. Comme nous avons dis tout à l’heur, la poésie doit être éducatif, je pense que c’est bien placé et il faut que cela soit bien placé. La poésie doit être œil pour aveugle, oreille pour le sourde, langue pour le muet si elle a ses critères elle est poésie elle devient poésie auprès des peuples sociale et socialiste.
Il y a eu tant de livre écrite. L’œil qui voit va emmener le monde vers des guerres mais l’œil aveugle seras contre la guerre. Je vous conter une anecdote d’Aşık Veysel , non voyant, un jour il va planter des arbres fruitiers dans son jardin, les villageois le voyant vont lui dire que ces arbres ne donnerons pas de fruit sur cette terre là, cela n’empêche pas à notre poète de continuer a planter. Quelque temps après les arbres commence a donner des fruits, alors les villageois vont se dire c’est pas lui qui est aveugle, l’aveugle c’est nous.
- Je crois que vous dessiner aussi, continuez-vous a dessiner ?
J’avais commencer le dessin a l’âge de 15 ans, j’ai réaliser une centaine de tableau pendant 13 années mais je ne dessine plus. C’est mes enfants qui ont pris la relève.
- Pourquoi la poésie plus que le dessin ?
- Les deux on des portées différant, la poésie à plus de liberté et va directement saisir l’être au plus profond de lui en étant accessible a tous. C’es pour cette raison que j’ai privilégié la poésie.
- En général, vos poèmes sont un appel à la révolte, bien que vous soyez d’une culture Sunite vos thèmes soutiennent l’Alevisme, comme l’ expliquez- vous ?
Si un écrivain ou un poète ne vois pas les opprimées les exploitées si ses écrits sont tendancieux et arbitraire à quelle point, nous pouvons le considérer ? je suis un socialiste, il y eut tant de massacre dans notre pays, il est impossible que j’y soit indifférant.
La même chose peuvent nous arrivé aussi. Nous menons une lutte acharner contre l’injustice faisant appel a l’unissions mais notre arme c’est le crayon c’est l’encre c’est la poésie. Nos citoyens notre peuple c’est comme les deux moitié d’une pomme comment l’ignorer ? il faut être auprès des peuples quelque soit leurs religions leur langue et couleurs de peau, tout étant universel, c’est pour cette raison que on sens la révolte dans mes poèmes.
- Je crois que vous avez plusieurs livres. Faut-t-il écrire beaucoup ou peu qui vont marqué l’histoire de la littérature ?
Oui, j’ai éditer 4 livres. J’ai voulut avant tout emplir cet vie de courte duré. L’essentiel c’est de pouvoir laisser des œuvres qui reste toujours d’actualité. Bien sur qu’il faut être productive aussi. Mais cela ne dois pas nous emmener a proposer des choses qui ont ni que ni la tête. Il faut exprimer la souffrance et la misère de notre peuple. Aujourd’hui il y a peu de personnes qui écrivent en s’engageant ainsi. plus part écrivent des poèmes a l’eau de rose. Notre réalité fait que nous devons crée et laissé des œuvres qui donne un sens à notre vie. Pour l’instant il y a plus urgeant que le pluie et beau temps. Même s’il y a peu de personnes qui entende notre voix cella ne dois nous écarter de notre objective universel. Je suis pleine espoir, j’espère. Je continuerais à écrire.
- Quelle es l’importance de poésie par rapport aux autres branches de l’art ?
Poème et peinture sont la moitié d’une pomme. Le peintre va utiliser les formes et couleur, quand un regarde un tableau, nous donne envie de peindre. Tandis que le poète avec des mots travaillé s’exprime. Le plus important c’est de pouvoir comprendre capter les messages car les deux nous interpellent.
- Dans cette globalisation vous-êtes pour quelle type de poésie ?
Déjà, je me suis exprimer a ce sujet en disant que l’a poésie doit être contre la répression, l’exploitation elle doit être instructive. Pour cette raison avec trois amis nous sommes entraine de préparer une nouvelle anthologie de poésie révolutionnaire. La globalisation et le néo-libéralisme sont des étapes du capitalisme financier. Et notre position doit être clair a ce sujet. Nous devons multiplier nos actions.
- Avez-vous un nouveau livre en vu ?
Oui, j’ai deux dossier qui sont prêt à être éditer et un travaille collective qui va s’intituler « la révolte, dans la poésie populiste» comme je vous ai dis je veux laisser des œuvres qui vont marquer la vie a travers des siècles.
- L’enfant qui est en poète vieillis-t-il ?
Tant que la main tien le crayon, la langue s’exprime. On peux être épuiser physiquement mais l’âme de poète ne vieillis pas, il fredonneras des airs jusqu’à sa mort. C’est cela qui fait sa force. Le poète peux mourir mais ses ouvres vont rester…
- Pour en finir que conseillez-vous aux jeunes poètes ?
Mon cher amis ce que je leurs conseilles :
Qu’ils lisent beaucoup sans se fixer des limites, le savoir c’est de l’or qui construit et que va construire leurs avenirs. Avant tout il doivent écrire pour eux non pour plaire aux autres.
- En tant cite Nurhakdaği net, au nom de nos amis et lecteurs, nous vous remercions d’avoir pris le temps de nous répondre et partager vos idées avec nous. Nous vous souhaitons réussite et bon continuation.
C’est moi qui vous en remercie…
Röportaj: (GaRip caN) İsmail Güner
Yusuf Ter 17.08.08
Saat 20:08 İsviçre
|